The Doors
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 poudre d'escampette 2

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AuteurMessage
Dave Clayton
Admin
Dave Clayton


Messages : 29
Date d'inscription : 01/02/2016

poudre d'escampette 2 Empty
MessageSujet: poudre d'escampette 2   poudre d'escampette 2 EmptyLun 30 Mai - 22:04

Un jour après l'autre, tous pareils ou presque. Routine bien huilée, sans accrocs ni changements, encore moins de surprises...de bonnes, s'entend, parce que des mauvaises il y en avait eu à la pelle ces derniers temps. Ennui? Il y avait de ça, oui, surtout pour garder les apparences. On ne fait pas attention à quelqu'un qui s'ennuie, d'autant que c'est un mal plutôt courant. Madeleine ne s'ennuyait pas, elle souffrait...mais pas comme ces héroïnes victoriennes qui souffraient en silence d'un cœur brisé tout en triturant, délicatement, leur mouchoir de dentelle et poussant des soupirs discrets, mais soupirs quand même. Madeleine ne soupirait pas, elle râlait. Des larmes? Pas question. Du chagrin? Autant rêver. Elle souffrait de rage contenue, d'une rage sublime qui ne demandait qu'à éclater...mais bien sûr, c'est juste là qu'entraient en jeu les bons vieux principes, les manières exquises inculquées, dans son cas avec certaines difficultés...ce qui bien entendu gâchait tout côté défoulement!
Bref, pour le moment la prochaine chose à faire serait déverser sa frustration sur le divan du psy, sauf que la simple idée la faisait enrager encore plus.

Mine de rien, cela faisait plus de six mois qu'elle en était là, avec la même rengaine. Six mois étranges, faut bien le dire qui avaient mis sa vie sens dessus dessous, parce que n'avoir que 32 ans et rester veuve, ça choque à juste titre mais rester veuve et en même temps apprendre que le défunt l'avait joyeusement trompée pendant des années, ça a de quoi vous retourner le foie maintes fois et réduire au néant toute prétention de deuil larmoyant.
Et si c'était tout! Mais non, il y avait les affaires, plutôt embrouillées, de l'infâme défunt. Élucider, entre autres, les méandres tordus de son testament, ce qui entre autres prouvait que le mort n'avait jamais eu de profonds sentiments d'amour pour sa conjointe, c'est à dire: elle. Et cerise sur la gâteau il fallait se farcir une belle-mère envahissante, des parents exigeants plus le reste des deux familles qui semblaient s'accorder sur le besoin impérieux de prendre en main la vie de Madeleine qui, d'après eux, était une pauvre petite âme déboussolée avec des aptitudes moindres pour régir son existence, etc, etc...

Je vais devenir folle!!!

La petite bonne, Solange, qui arrivait en cet instant sursauta.

Madame va bien?

Retournée d'un bloc, Madeleine la dévisagea d'un œil mauvais.

Et non!!! Madame ne va pas bien, Madame en a marre...Madame a envie d'étriper quelqu'un!

Des fois que ce serait elle la personne visée Solange recula prudemment d'un pas et même de deux.

Pas la peine de prendre cet air de lapin affolé...pas à toi que je pensais, ma petite Solange...qu'y a t'il?

Madame votre belle-maman est là!

Sourire sadique.

Celle là, je ne rate pas!!!

Solange se demanda si elle ne ferait pas mieux d'appeler la Police, pour si jamais, mais en attendant trottina à la suite de la dame de céans qui sortait en trombe.

Marie Alice de Neuville-Croisy, impeccable en Chanel, parfaite coiffure, exquis maquillage. Elle se tenait assise dos droit, au bord du fauteuil (jamais de tout jamais une dame bien née ne s'affale, pas plus que ne croise les jambes), les mains sagement posées sur ses cuisses, tout comme  si elle se trouvait dans un salon royal et non chez sa mégère de belle-fille.
Et ce fut justement cette dernière qui après s'être annoncée par un furieux raclement de gorge du plus bel effet, fit irruption dans le salon avec la subtilité d'une tornade.

Tiens, qui voilà! Quel mauvais vent vous a donc poussée jusqu'ici!?, elle s'arrêta un instant face à sa belle-mère la dévisageant sans aucune aménité, mais peu importe finalement...vous êtes là! Une quelconque raison de singulière importance?

Tu fais des efforts pour être désagréable!

N'y croyez rien, avec vous ça me vient tout naturellement! Ne faites pas la  moue, ma chère belle-maman, ça peut ruiner votre lifting...au fait, faudrait faire gaffe...un de ces jours vous allez vous retrouver avec les sourcils derrière les oreilles!

Solange, qui faute de mieux avait galopé pour la suivre mais était restée sur le seuil, se couvrit la bouche pour étouffer son pouffement. Le teint d'albâtre de Mme.de Neuville vira au rose soutenu ( version polie du pivoine enragé), elle redressa, encore plus, le menton et toisa la malotrue d'un regard de glace.

Je ne sais supporter tes gamineries de mauvais goût...

Voilà que je n'en suis pas du tout désolée, elle soupira bruyamment en levant les yeux au ciel, mais enfin...trêve de civilités, vous n'êtes certainement pas venue pour parler de la pluie et du beau temps en prenant du thé!

En effet, je veux parler de cet appartement!, laissa tomber Madame, satisfaite d'entrer en matière.

Ah bon!?, regard aux alentours, clin d’œil à Solange qui ne savait plus que faire, qu'est ce qu'il a, mon appart?, elle se laissa choir sans aucune grâce dans un fauteuil et croisa les jambes sur l'accoudoir avec un petit sourire venimeux tout en énonçant d'un ton de courtier professionnel:

Cet appartement a tout pour plaire! Merveilleux petit duplex de 350m², salons, chambres, une cuisine de rêve, une terrasse magnifique et une vue superbe sur la Tour Eiffel, le tout dans un des quartiers les plus prisés de tout Paris!

Je trouve qu'il est un peu trop grand pour y vivre seule!, assura belle-maman en faisant un effort pour rester calme.

Et Solange est ma perruche australienne!?

Petit sursaut de Madame qui ne comprenait rien.

Solange?

Moi, Madame!, dit timidement la "perruche australienne", je suis la bonne.

Air horrifié, froncement de nez comme si une mauvaise odeur la dérageait soudain.

La bonne!? Et que faites vous plantée là à écouter...on ne vous a pas...

Solange surveille...elle craint qu'on n'en vienne aux mains, que le sang coule, etc...alors elle se tient prête à intervenir!

C'est ridicule!, s'étouffa Madame.

On ne prend jamais trop de précautions...mais enfin, qu'est ce que vous avez à faire du fait que mon appart soit trop grand?...C'est vrai qu'il y a assez de place pour accueillir deux familles de réfugiés, qui sait si trois...mais c'est mon problème...au pire je peux toujours acheter trois chiens et cinq chats, pour les papouilles vous savez...j'aime las câlins, ils ruineront le papier peint mais je le trouve affreux...

C'est moi qui l'ai choisi!!!, faillit glapir Madame.

Ce qui explique tout...je le trouve aussi affreux que les rideaux...mais les chats, ça adore!!!

Madeleine, ça suffit...tu perds contenance, la tête...tu as un ébranlement nerveux!!! Laisse moi appeler...

Je vais très bien, à part quelques tendances psychopathes mais rien de grave...et alors? On en était à l'appart trop grand...

Jean Marc, mon neveu...

Je sais qui est le troll...qu'y a t'il avec lui?

Il le voudrait! Cet appartement est idéal pour lui et sa famille.

Super! Jean Marc, veut mon appart, et bien s'il est disposé à payer comptant le prix qu'il vaut, volontiers et je suis sûre que vous connaissez bien le montant, n'est ce pas?...L'enchère débute à 14 millions!

Mais tu es folle, il est de la famille!!!

Et quoi!? Il n'est pas de ma famille. C'est votre neveu. Aucun lien de parenté avec moi! En plus, pas la peine de vous faire des idées sur cet appartement, il est sur le marché depuis une semaine et il y a déjà quelques intéressés très sérieux. C'est bien pour ça que vous vous êtes empressée de venir. Que pensiez vous, me circonvenir en deux temps trois mouvements!? Raté!

Tu ne peux pas faire une chose pareille...vendre à Dieu sait qui...Paul adorait cet endroit! Tant de souvenirs..votre vie...

Paul est mort et enterré, et il n'a jamais rien adoré d'autre que lui-même; quant aux souvenirs mal choisi d'en parler, si ce n'était pas mon esprit pratique, j'y mettrais le feu justement pour les effacer jusqu'au dernier!

Haut de corps outré avant de se lever brusquement en braquant sur Madeleine toujours étalée à sa place un regard meurtrier qui resta sans le moindre effet.

Je maudis le jour où tu en entrée dans ma famille!

Croyez moi, et je le dis de tout mon cœur...moi aussi, je le maudis, ce jour!!! Au moins, sommes nous bien d'accord sur ce point!

Tu n'auras pas le dernier mot, Madeleine St.Aigle, je le promets!

Gardez vos fausses promesses et vous grands airs, je n'en ai que faire. Solange, raccompagne Madame, s'il te plaît!

Tu me chasses en plus!?, faillit s'égosiller Madame.

Ne me tentez pas d'en rajouter! Mais tant qu'à faire, un dernier conseil...n'abusez quand même pas du Botox!

Solange s'empressa accortement de conduire la dame hors d'elle à la porte.

Bonne journée, Madame.

Allez au diable!

Tout sourires Solange ferma la porte et retourna en courant sur les lieux du crime pour y trouver sa maîtresse écroulée de rire dans son fauteuil.

Je ne pense pas que votre belle-maman ait trop apprécié.

J'en fais mon souhait le plus fervent. Bon, ma petite Solange et puisqu'on y est, appelons le courtier et finissons en d'une bonne fois!

Et que fera Madame après!?

Madeleine eut un geste large de la main, se leva et esquissa un pas de danse.

Prendre la poudre d'escampette serait une bonne chose, mais entre nous...je doute que ce soit si facile que ça!
       
                                              ~~~

Béatrice St.Aigle posa son téléphone sur la petite table d'un geste brusque dénotant son soudain énervement attirant aussitôt l'attention de sa fille Hélène venue prendre le thé et se livrer à leur séance hebdomadaire de potins et cancans divers, une de ses occupations de prédilection.

Qu'y a t'il, maman? On dirait qu'on vient de te raconter quelque horreur!

Maman s'empressa de boire un peu de thé, selon elle, même sans être anglaise, panacée universelle pour bien de maux.

Ta sœur! Ta sœur Madeleine, s'entend, qui a encore fait des siennes...cette pauvre Marie Alice était dans tous ses états!

Hélène leva le nez, comme limier humant la piste, son regard alléché et son petit sourire en coin ne dissimulaient en rien la satisfaction qu'elle tirait de la nouvelle.

Qu'a donc encore fait cette tête de linotte?

Marie Alice assure qu'elle a perdu la tête...elle veut vendre son appartement et n’a rien voulu entendre de le céder à Jean-Marc, le cousin de Paul...pour un prix de famille...

Oh!, en fait Hélène se fichait comme d'une guigne que Jean Marc en reste pour ses frais, ce qui l’agaçait énormément est que sa sœur cadette ait réussi de faire tourner sa belle-mère en bourrique et s'en tire comme si rien, la petite garce.

En  plus elle aurait fait des remarques...sur le lifting de Marie Alice...affiché des manières horribles et finalement l'a mise à la porte.

C'est vrai qu'elle n'y va pas de main morte avec le lifting mais quand même...ma sœur est folle , enfin elle a toujours été un peu...disons...

Madeleine a toujours eu un caractère épouvantable, coupa Béatrice qui sans approuver les exactions verbales de sa cadette n'aimait pas trop qu'on la traite de folle si allègrement, et ces derniers temps n'ont pas été du tout faciles pour elle!

Tu vas la plaindre!? Mais Maman...elle se comporte comme la dernière des chipies! Tu n'oublies quand même pas ce qu'elle a dit à Tante Claire qui la tançait sur sa tenue, ni ce qu'elle a répondu à Oncle François qui est un homme de Dieu et j'en passe...elle devient intenable, comme si la mort de ce cher Paul l'avait...

Béatrice leva la main pour taire ce flot de réminiscences si peu charitables, mine de rien elle trouvait sa belle-sœur Claire imbuvable et tenait son beau-frère l'évêque pour un illuminé de la première heure.

Oui, elle a parfois la main trop large et l'esprit trop vif!

C'est une garce!, s'étouffa Hélène, elle l'a toujours été!

Calme toi, ma chérie, ça va te donner des rougeurs! Sans doute que Marie Alice ira avec l'histoire chez ton père et qu'il voudra en parler à ta sœur...ce qui me tracasse est cette idée de vendre l'appartement, comme ça...

Elle est bête en plus, au lieu de le garder, c'est un trésor...j'aimerais tant y vivre mais Jean Michel pousserait des cris d'orfraie si je lui disais de l'acheter...et puis, si elle se remarie ce serait quand même...

Je doute beaucoup que ta sœur veuille se remarier de sitôt...ni de se remarier tout court!

Faudra bien quand même! Que va t'elle faire sinon!?

Mme. St.Aigle considéra un instant sa fille avec un rien de commisération mais préféra taire son avis. Hélène avait toujours eu des buts définis dans la vie: se marier avec un homme qui comblerait ses aspirations sociales et économiques, qui n'étaient pas des moindres, quitte à fermer les yeux sur quelque peccadille sans lendemain,  avoir des enfants parfaits, être parfaite elle même le tout pour parader comme un paon et être l'envie des autres. On pourrait dire, sans souci de se tromper, que la vénalité portait son nom!

Elle aura, sois en sûre, pas mal d'idées!

On dirait que tu l'admires, Maman!, s'ahurit Mme. Perfection.

Je l'envie parfois, elle est si...libre!

Restée une instant abasourdie par pareille déclaration, Hélène parvint enfin à bafouiller:

Maman, je commence à me préoccuper pour toi, ce n'est pas normal que...

Madeleine est autant ma fille que toi et même si elle fait pas toujours ce qu'on voudrait, je l'aime tout comme je t'aime.

Ce qui pour Hélène tenait du ridicule mais de suite le suivant potin savoureux lui revint à l'esprit et elle remisa sa sœur aux oubliettes...pour le moment.

Comme prévu par la mère de Madeleine, la belle-mère qui agissait comme étant encore en fonction, était allée jusqu'à la plus haute instance de la famille avec sa complainte. Et Raoul St.Aigle était loin de se montrer fut ce un peu complaisant avec les éclats fantasques de sa fille cadette.
Sans plus de préambules, on convoqua la fouteuse de trouble à une réunion familiale dans le but de serrer quelques vis et ramener la brebis égarée sur le droit chemin.

Madeleine jeta un dernier coup d’œil au miroir et se senti satisfaite de l'image renvoyée. La tenue choisie, Dior noir sur noir, après tout on la supposait en deuil, n'avait pourtant rien de funèbre sur elle. Dotée par le Bon Dieu, les anges ou sait on jamais si par sa fée marraine, d'un physique agréable, (elle était tout de même un brin trop modeste pour se trouver d'une beauté renversante) elle arrivait sans mal à attirer l'attention avec sa silhouette élancée, sa démarche assurée, l’éclat malicieux de ses yeux noisette (tirant sur le vert avec éclats dorés), son sourire enjoué, le tout dans un ensemble harmonieux de bouche pleine, menton bien dessiné, pommettes là où il faut, encadré d'une superbe chevelure difficile à dompter parfois mais éveillant plus d'un œil envieux avec ses reflets changeants, pour autant que cela puisse arriver avec des cheveux châtains.
Elle ajouta, malicieusement des grandes boucles d'oreilles dorées, en guise de collier une chaîne à gros maillons également dorés et une bague énorme d'opale iridescente. L'ensemble passa de deuil strict à tendance vintage du plus bon goût.

En conduisant vers la demeure familiale, à Neuilly, Madeleine eut le temps de repasser les derniers événements et de se préparer à la réunion du jour qui tiendrait plus de la comparution à la cour d'assise que d'autre chose. On ne manquerait pas de remettre sur la table tous ses faits et gestes depuis la mort de son mari. Tous ses éclats de colère. Sa soi disant dépression qui semblait mener à un déséquilibre émotionnel qui pourrait avoir des retombées tragiques.

Je me demande ce qu'ils vont trouver pour me mettre des bâtons dans les roues! Encore heureux que Tante Céline n'ait pas égaré son bon sens...sans elle...

Céline était, contre toute attente logique, la sœur jumelle de Raoul St. Aigle. Jamais frères jumeaux ne furent plus dissemblables que ces deux là. Le jour et la nuit. Jean qui grogne, Jean qui rit. Raoul avait été un enfant consciencieux, sérieux à en frayer le morose, adulte ces traits ne s'étaient qu'accentués. Céline par contre était la joie de vivre personnifiée, imagination débordante, esprit aventureux et libre comme le vent. Adulte, ces traits ne s'étaient qu'accentués. Autant qu'on puisse se souvenir dans la famille Raoul et Céline n'avaient jamais été d'accord sur quoique ce soit mais gardaient une profonde affection l'un pour l'autre tant qu'ils n'étaient pas face à face.
En apprenant la mort de Paul, mise en antécédents par une Madeleine dépassée, Céline n'avait eu qu'un conseil:

Règle tout et fiche le camp, ma chérie...mets de la distance, vis ta vie!

Et voilà que c'était justement ce qu'elle comptait faire. Depuis son paradis tropical, Tantine avait continué à guider ses pas, après tout elle était passée experte pour mettre la famille sens dessus dessous et s'en tirer comme une fleur.

George, le vieux maître d'hôtel (oui, ça existe encore) lui franchit passage en lui offrant son plus réconfortant sourire.

On vous attend à la bibliothèque, Madame Madeleine.

Annoncée par George, Madeleine se tint un instant sur le seuil et regarda les présents avec un petit sourire en coin.

Salut, tout le monde!, elle alla vers sa mère et l'embrassa, fit de même avec son père mais se limita à un hochement de tête pour le reste, bien me voilà...on passe au jugement ou la sentence est déjà tombée?

Nous nous passerons volontiers de tes sarcasmes, tonna Papa, nous sommes ici pour parler de tes problèmes et de ton futur!

C'est gentil tout plein, Papa, de vouloir t'en occuper...de vouloir tous vous en occuper mais le fait est que je m'arrange très bien sans aide.

Je vous dis bien qu'elle est folle à lier!, intervint Hélène d'un petit ton guindé.

Ferme là, la chouette, on ne t'a pas sonnée!

Non mais...vous l'avez entendue...elle...

Tais toi, Hélène!,  ordonna Maman, et toi, Madeleine essaye de tenir un peu ta langue endiablée.

Anne-marie, la sœur sandwich, roula des yeux, agacée. Cette guéguerre entre Hélène et Madeleine durait depuis toujours et ne faisait qu'empirer avec le temps. La raison de tant de désamour n'était autre que la verte envie ressentie par Hélène vis à vis de Madeleine qui, sans le vouloir ni le chercher, avait tout ce que son aînée n'avait pas...et la liste était longue.
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