Nom et prénom : Martin Lescot
Lieu et date de naissance : Londres le 13 juillet 1985
Nationalité : Anglo-française
Histoire de votre personnage : Mon père Charles Lescot, chirurgien de renom, a rencontré ma mère Ann Grant lors d’un congrès à Londres où elle était guide touristique. Ils se sont plu, se sont aimés et je suis né après un mariage express qui a fort déplu au clan Lescot ainsi qu’à la famille de maman. Des ponts furent brisés mais mes sœurs Françoise et Claire n’en ont pas souffert. Maman, ayant accepté de vivre en Normandie, nous eûmes une vie assez heureuse baignée dans le patois local et l’anglais épuré entre fermes et écoles chics. On voyait peu papa, le docteur et professeur, mais suffisamment présent pour nous freiner dans nos débordements d’ados et nous inculquer ses préceptes fondamentaux. Maman était plus cool sans doute à cause de notre grand-mère d’Amérique. Françoise se maria très vite, suivie de près par la cadette. Moi, l’aîné, j’étudiais sur les traces de papa. Hélas, à peine mon diplôme en poche maman a été emportée par une crise cardiaque et papa s’en est voulu au point de perdre complètement les pédales. Devoir l’interner a été un crève-cœur. Pris dans le tourbillon de mon métier, je le visite autant que je peux, c’est-à-dire moins que souhaité.
Je me suis fait un certain renom dans la profession. Je devrais être content sans ce sentiment de trop suivre le même chemin que mon père. Après plusieurs liaisons banales, j’ai rencontré Mélanie, une infirmière de l’hosto. La romance aurait été parfaite si Mélanie n’avait pas menti. Elle n’était pas la veuve supposée avec un gosse à la clé. Lorsque Richard – son connard de mari – s’est pointé, elle m’a largué avec la bague de fiançailles en poche. Je crois que j’ai disjoncté alors. Soutenu par un vieux toubib local pendant tout mon parcours studieux, Maxime Tavernier criait au secours. J’ai quitté Paris, ses lumières, pour un retour aux sources, et me voilà médecin de campagne. Je vis dans une petite maison pas trop loin d’Evreux. Ma seule compagnie est Marie, la bonne, une voisine qui tient ménage et cuisine. Un dragon, selon mon humble avis.
Description physique et caractère : On me dit – les femmes – séduisant. J’ai 1m80, les cheveux bouclés de ma mère, les yeux minables de mon père. Je suis assez bien musclé, la pratique du golf, du ski et du tir, ça aide, la course à pied aussi. En général, je suis franc. J’estime aussi posséder beaucoup de compassion et d’altruisme. J’aime les gens, les aider au risque de me faire couillonner car on me dit souvent naïf. Sans me vanter, suis un bon toubib quoique raté aux yeux de ceux qui m’estimaient plus ambitieux. Le fric compte. J’en ai mais n’en suis pas plus glorieux pour autant. Désabusé ? Oui, là, je le suis.
Ambitions, projets: Prendre du recul avec l’affaire Mélanie est nécessaire. J’aimais beaucoup son petit Rémi qui ne doit rien piger à ma disparition. Après six mois de rupture, on me pousse à des rencontres mais n’en ai aucune envie. Je me sens libre quoique la famille me manque. Mes sœurs mènent leur vie avec leurs enfants à Paris. On se ne se voit qu’à Noël.
Si je rencontre la bonne personne, peut-être en aurais-je aussi… ? Là, je pense adopter… un chien, c’est plus fidèle que n’importe quelle femme. Les Massart ont justement eu une portée de labradors adorables. Mais je dois aussi penser carrière quoique la diversité rurale me plait assez… On verra demain.
Vava: Simon Baker